A nos yeux, l’oiseau ne semble-t-il pas être la plus heureuse des créatures vivantes de l’univers ? Il va et vient, parcourt l’espace comme bon lui semble en se laissant porter par le vent. Il se rapproche des astres et des étoiles, à tel point qu’il semble parfois faire partie d’un autre monde. Prisonnier du temps et de ses propres contraintes, l’humain observe l’oiseau, en rêvant de cette vie au doux parfum d’infini. Hélas, comme il lui manque des ailes pour s’envoler vers cette immensité, il se perd dans son horizon trop limité.
Pourtant, en observant les oiseaux, nous devrions tous ressentir une profonde sérénité. Pourquoi envions-nous en réalité cet être dont l’existence semble auréolée de bonheur ? Parce qu’il ne paraît confronté à aucune limite et semble pouvoir conquérir l’univers. Mais c’est oublier que pour survivre, l’oiseau doit lutter contre les intempéries et le vent qui l’emmène parfois dans des cieux où il n’a pas choisis de pénétrer. Il mène dont lui aussi une lutte perpétuelle pour sa survie, différente de la nôtre, certes, mais bien réelle.
L’oiseau devrait donc nous fait prendre conscience que la liberté est un concept qui n’a en soi pas lieu d’exister puisque nous sommes tous libres de nos pensées et de la manière dont nous affrontons les aléas de la vie. Toute liberté nous entraîne dans un univers étrange et onirique où l’imaginaire et le merveilleux se côtoient. Pour éprouver ce sentiment de liberté absolue, il suffit de donner des ailes à notre esprit pour qu’il puisse nous emmener vers ce qui est bon pour nous. Nous pourrons alors, nous aussi, vagabonder au-delà des nuages, atteindre les étoiles et balader nos émotions au gré du vent de nos rêves et aspirations…
Pascale
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