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Photo du rédacteurPascale Tant

Donnons des ailes à notre esprit

Aux yeux des hommes, l’oiseau semble être la plus heureuse des créatures vivantes de l’univers. Il va et vient, parcourt l’espace comme bon lui semble en se laissant porter par le vent. Il se rapproche des nuages, des astres et des étoiles, à tel point qu’il semble parfois faire partie d’un autre monde.


Prisonnier du temps et de ses propres contraintes, l’humain observe l’oiseau, en rêvant de cette vie au doux parfum d’infini. Hélas, comme il lui manque des ailes pour s’envoler vers cette immensité, il se perd dans un horizon qu’il croit trop limité.


Pourtant, en observant les oiseaux voler, nous devrions juste ressentir une profonde sérénité… Pourquoi envions-nous en réalité cet être dont l’existence semble auréolée de bonheur ? Parce qu’il ne paraît confronté à aucune limite et semble pouvoir conquérir l’univers. Certes, mais c’est oublier que pour survivre, l’oiseau doit lutter contre les intempéries et le vent qui l’emmène parfois dans des cieux où il n’a pas choisis de pénétrer. A sa manière, il mène donc, lui aussi, une lutte perpétuelle pour sa survie.

C’est la façon dont on réagit face à l’adversité dans nos vies qui définit notre liberté et nous permet d’entrevoir la clé de notre accès au bonheur.

L’oiseau devrait donc plutôt nous fait prendre conscience que la liberté est un concept qui n’a en soi pas lieu d’exister puisque nous sommes tous libres de nos pensées et de la manière dont nous réagissons aux aléas de la vie. Chaque être vivant est tôt ou tard contronté au chaos, mais c’est la manière dont il réagit face à l’adversité qui défini sa liberté et, par extension, son bonheur. Toute liberté nous entraîne dans un univers où l’imaginaire et le merveilleux se côtoient sans frontière. Pour éprouver ce sentiment de liberté absolue, il suffit de donner des ailes à notre esprit pour qu’il puisse nous emmener là où bon nous semble. Nous pourrons alors, nous aussi, vagabonder au-delà des nuages, atteindre les étoiles et balader nos émotions au gré du vent de notre imagination.

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